vendredi 15 juillet 2011

Afghanistan. Comment mieux protéger les soldats français ?

Afghanistan. Comment mieux protéger les soldats français ?

Conflits vendredi 15 juillet 2011

Nicolas Sarkozy lors de sa visite auprès des troupes françaises en Afghanistan, mercredi dernier.Jeudi matin, un sixième soldat français est tombé en moins de 48 heures en Afghanistan. Avec 18 morts depuis le début de l’année, 2011 est déjà l'année la plus meurtrière depuis le début de l’engagement militaire français en Afghanistan, en 2001.
De nouvelles mesures de sécurité
Face à cette série noire, a peine achevé le traditionnel défilé militaire du 14 juillet, le chef de l’Etat a rejoint l’Elysée pour y présider un conseil de sécurité destiné à tirer les leçons de l’attentat-suicide de Joybar, qui a fait 5 morts mercredi.
« Nous sommes maintenant davantage face à des actions de type terroriste, que des actions militaires […]; face à ce nouveau contexte, il faut de nouvelles mesures de sécurité », a estimé Nicolas Sarkozy après avoir rencontré à l’hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine) des soldats blessés en Afghanistan.
Le chef de l’armée de terre en Afghanistan
Cette réunion n’a pas accouché de mesures immédiates mais décidé de dépêcher en Afghanistan « dans les heures qui viennent » le patron de l’armée de terre, le général Elrick Irastorza, afin d’y étudier sur place une adaptation des conditions d’intervention des 4 000 hommes du contingent français.
Comme l’a précisé ensuite M. Longuet, il s’agit d’éviter que les talibans ne profitent du retrait annoncé des soldats français. « Nous (devons) faire en sorte que l’ennemi ne profite pas de cette diminution pour essayer de reconquérir le terrain », a-t-il plaidé.
« Réfléchir aux méthodes les plus adaptée »
Devant la presse, le ministre a démenti toute volonté de cantonner les troupes françaises dans des bases fortifiées, à l’instar des mesures adoptées par les troupes américaines pour faire face aux attentats-suicide.
« L’objectif, c’est la sécurité. La sécurité c’est la présence et la consolidation de l’Etat de droit. Il est hors de question que nous ne fassions pas tout pour consolider cet Etat de droit. Simplement il faut réfléchir aux méthodes les plus adaptées », a assuré M. Longuet.
La mission du général Irastorza s’achèvera « avant la fin de la semaine prochaine », selon le ministre.la suite...

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