vendredi 7 octobre 2011

Rugby: l'Angleterre, un adversaire motivant pour la France

Ils s'en défendent à demi-mot, mais les Français auront un surplus de motivation à l'idée d'affronter leurs rivaux anglais en quart de finale de la Coupe du monde samedi à l'Eden Park d'Auckland.
Au-delà de la rivalité centenaire entre les deux pays dans le Tournoi des cinq puis des six Nations, les affrontements en Coupe du monde - quart de finale en 1991 (10-19) et demi-finales en 2003 (7-24) et 2007 (9-14) - ont laissé une amertume indélébile chez les Tricolores.
"Pour moi, la Coupe du monde démarre samedi et la motivation est toute trouvée puisque nous allons affronter les Anglais. Je les ai encore en travers de la gorge", dit le troisième ligne centre Imanol Harinordoquy, présent en 2003 et 2007.
"Quand je pense aux Anglais, je pense aux demi-finales que j'ai perdues (...). Je n'ai pas envie que l'histoire se répète. C'est un quart de finale et je veux écrire une autre histoire."
Après la déroute face aux Tonga (19-14), les Français n'ont pas voulu se focaliser sur leurs rivaux. Toute la semaine, ils ont évité de jouer le refrain de la revanche. Mais chassez l'évidence, elle revient souvent au galop.
"Il y a plein de revanches dans ce match, par rapport à nous et à nos supporters", souligne l'ailier Vincent Clerc, titulaire en 2007. "Et aussi un peu par rapport à la demi-finale. Ils nous ont coupé dans notre élan et mis fin à notre rêve. Je repense à ce match qu'on laisse échapper après le drop de Wilkinson alors que nous sommes devant".
Le volubile pilier gauche Fabien Barcella prend moins de précautions pour rappeler que jouer les Anglais, qui plus est en Coupe du monde, reste très spécial.
"Ce sont nos ennemis depuis longtemps. Depuis la nuit des temps, les Anglais savent battre les Français. C'est une équipe qui nous casse les pieds et qui sort le grand match contre nous à chaque fois ", dit-il.
"IMPREVISIBLES ET IMPETUEUX"
A la suite des sulfureux matches des années 90, les Français ont appris à connaître et comprendre la logique anglaise, comme l'avoue le demi de mêlée Dimitri Yachvili.
"Il reste un peu de haine des années 90. Après mon année à Gloucester (en 2001-2002-NDLR), ma haine est devenue du respect. J'ai compris leur rugby. Ils s'entraînent beaucoup en mettant...More.

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