Georges Papandréou
Georges Papandréou
Le Premier ministre grec a exhorté lundi les députés grecs à voter le projet de budget d'austérité
Ce vote "est une occasion unique pour que le pays reste debout", a estimé Georges Papandréou qui dispose au parlement d'une majorité de 155 sièges sur 300.

L'adoption des mesures est déterminante pour la poursuite du soutien financier à la Grèce par ses crénciers. Le débat au Parlement, ouvert lundi, doit durer jusqu'à jeudi. 
L'ambiance au Parlement est survolté: de nombreuses grève et perturbations dans les transports publics et services publiques vont rythmer la semaine.

Mardi, les compagnies aériennes grecques, Olympic Air et Aegean, ont  annoncé qu'elles annuleraient des dizaines de vols, essentiellement intérieurs, et ont modifié les heures de départs de dizaines vols vers l'étranger, après  l'appel à la grève lancé par les contrôleurs aériens.

A Athènes, bus, trolleys, train interurbain et tramway seront arrêtés mardi et mercredi. En revanche, le métro fonctionnera.

Le trafic maritime vers les îles en mer Egée (est) et Ionienne (ouest) risque d'être également touché.

Le nouveau ministre des Finances, Evangélos Vénizélos a appelé les députés à "faire preuve de sérieux et d'unité (...) pour que les caisses de l'Etat ne se retrouvent pas vides au début juillet".

Eviter une faillite aux conséquences inconnues
C'est le 3 juillet que les ministres de la zone euro se réunissant pour donner leur feu vert au versement de la cinquième tranche du prêt accordé à la Grèce en mai 2010. Il s'agit pour les Grecs d'honorer les échéances de juillet et payer retraites et salaires.

Si le budget n'était pas voté, la Grèce se trouverait face à la possibilité d'un défaut de paiement dans l'été, avec une onde de choc mondiale jugée  supérieure par certains analystes à l'effet produit sur les marchés par la  faillite de la banque américaine Lehman Brothers en septembre 2008.la suite.